vendredi 28 avril 2017

Le « risque d’une abstention élevée »

Chaque candidat à une élection sait très bien qu’il doit convaincre les électeurs non seulement de le préférer aux autres, mais aussi de se déplacer pour voter. Quel est le risque que ce deuxième tour des présidentielles soit décidé davantage par la paresse relative des électeurs que par leurs préférences ? Ou par une abstention de principe de la part de ceux dont les candidats préférés ont été éliminés ?

L’avis est souvent exprimé que le résultat du référendum sur le Brexit et la victoire de Donald Trump ont été le résultat d’un abstentionnisme prononcé dans le camp des vaincus. Selon des enquêtes menées après le résultat, seulement 64 % des électeurs âgés de 18 à 24 ans ont voté lors du référendum britannique, comparés à 90 % de ceux âgés de plus de 65 ans. Puisque les jeunes étaient beaucoup plus opposés à la sortie de l’Union européenne (UE) que les personnes âgées, peut-on en déduire que leur abstention a été la cause principale du résultat ?

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